En quoi la famille est-elle traversée et instrumentalisée par des intérêts et des normes qui la dépassent ? Comment penser et repenser la famille en accordant une place centrale aux identités et libertés individuelles de ses membres ?
Ce seconde épisode aborde des analyses sociologiques et critiques, ainsi que des enjeux éthiques de la réflexion qu’il importe de relancer sur cette réalité aux multiples aspects qu’est la famille. Il en va de l’émancipation, indissociablement individuelle et collective, et aussi de la tendresse propre à toute pratique adoptive.
Références bibliographiques :
- Elizabeth Badinter, L’amour en plus
- Mona Chollet, Chez soi. Une odyssée de l’espace domestique
- Gabrielle Radica, Philosophie de la famille. Communauté, normes et pouvoirs
- Chantal Jaquet, Les transclasses ou la non-reproduction
- Aristote, Les politiques
- Rousseau, Du contrat social (ch. 2)
- Hegel, Principes de la philosophie du droit
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Bonjour Simone. Document qui suscite deux tonnes et demie de réflexions et du même coup la frustration de ne pouvoir en débattre de vive voix. Mais bon. Faisons avec ?
D’abord plaisir de t’entendre, ne serait-ce qu’au plan de l’amitié.
Ensuite quelques impressions qui tiennent plus de l’intuition qu’autre chose : par exemple que LA famille évoquée ici me paraît être celle d’un instant et d’un lieu plus qu’universelle ou intemporelle. Du coup devenant le prétexte à une reflexion plutôt politique (sans jugement de ma part) actuelle et locale. Ainsi, je me dis que la famille africaine est peut-être un lieu d’épanouissement nécessaire parce que fondée sur une vitale solidarité. Ou que les familles d’une autre époque pourraient répondre à d’autres contraintes, sans que la pub et autres marketing ne l’induisent.
Procréer confère-t-il un droit d’autorité sur l’enfant ? Dans un premier temps, pourquoi pas ? Sinon comment éduquer, montrer les limites indispensables à évoluer ensemble. Comme une sorte de tuteur dont, bien entendu, les liens se desserreraient peu à peu vers une liberté partagée. « Allégeance » me paraît être le mot d’un « torturé », rebelle parcequ’en souffrance.
Et puis, sommes nous libres ? Faisons nous vraiment des choix ? J’avoue qu’au delà de la question posée ici, c’est un truc qui me tarabuste chaque jour que la vie me propose.
Fidèlement et au grand plaisir de t’entendre à nouveau.
Merci beaucoup Jean-Pierre pour toutes ces questions. Je suis heureuse que ces deux épisodes aient stimulé ta réflexion. C’est là leur finalité : ouvrir des questions, et non les refermer. Encore merci pour ta fidélité et ta confiance.