Pause du podcast : pourquoi ?

In Deering Library, Dirk Bakker and Sandra Binion (Art Institute of Chicago)

Autant le préciser d’emblée : si le podcast est en pause, ce n’est pas par désamour. L’horizon mental dégagé par le son feutré d’une émission et l’atmosphère intimiste de sa production m’enthousiasment ! Le podcast est un précieux outil féministe de transmission, la charge des femmes laissant peu de temps à la lecture. Enfin, c’est le meilleur moyen de parler sans être interrompue et de pouvoir s’adresser oralement à celleux que ça intéresse. Bref, j’écoute la radio et des podcasts dès que possible, et je pense bien reprendre le micro un jour. 

Mais j’ai besoin d’écrire. Et besoin de l’espace de pensée que trame le temps de l’écriture. En mai dernier, je confiais dans un épisode la précarité de ma situation, de Simone et les philosophes et mon espoir fou d’écrire l’un des livres en projet. 

Aujourd’hui, grâce à mon intégration au sein de /ut7 (je raconte ça ici), je peux pleinement reprendre en main mon travail de recherche et d’écriture, et le faire dans un environnement soutenant. Grâce à ces heureux bouleversements, Simone et les philosophes entame un nouveau bout de route avec une liberté que je n’avais jamais eue (et je ne vous cache pas que c’est déstabilisant, a fortiori après la course folle voire traumatisante de l’an dernier). 

En vertu de ces nouvelles libertés prises ici, je glisserai régulièrement des billets dans mon Carnet, sans trame éditoriale limitative ni fréquence prédéfinie. Et je continue à animer les rencontres du Club de Simone et les philosophes, les balades audio hebdomadaires, ainsi que le Live et le séminaire mensuels.

J’ignore combien de temps durera la pause du podcast. Et pour tout dire, j’ignore où me mèneront mes expérimentations, lectures, travaux, textes. Se mettre à l’ouvrage, avant toute chose.

Pour garder le fil, n’hésitez pas à consulter ce site régulièrement. Et si vous avez envie d’aller plus loin, de suivre d’un peu plus près les choses, d’intégrer un groupe de personnes qui se posent des questions semblables aux vôtres, je vous invite à rejoindre le Club de Simone (prix libre).

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