Avez-vous déjà observé à quel point les discours désespérants encouragent à la docilité et à la résignation ? C’est dans cette perspective que je vous propose d’explorer une disposition affective qui est le moteur de toute résistance et de toute action transformatrice : l’espoir.
Dans l’épisode précédent, je vous invitais à nourrir l’espoir par des actions concrètes qui renforcent le sentiment que vous avez de votre pouvoir d’agir, ou de ce que Starhawk appelle le « pouvoir-du-dedans ». Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une forme d’espérance qui est, elle aussi, souvent regardée avec méfiance et qui, pourtant, est un facteur indispensable de tout progrès social : l’espérance utopique.
Non qu’il suffise de tracer des plans imaginaires pour faire advenir un monde meilleur – et d’ailleurs, les utopies ne sont pas faites pour être parfaitement réalisées ! Mais nous avons besoin d’utopies pour mettre en relief les possibilités alternatives qui sont contenues dans le réel et que nous ne voyons pas tant que nous sommes occupé·es à nous adapter.
En quoi l’espérance que portent les utopies est-elle émancipatrice ? Et même si nous ne nous mettons pas toutes et tous à écrire des utopies, pourquoi cultiver l’esprit utopique est-il indispensable ?
Accompagnez et prolongez votre écoute avec le bonus de l’épisode : la transcription joliment mise en forme par Hélène Francqueville, ainsi que des textes complémentaires.