Avez-vous déjà observé à quel point les discours désespérants encouragent à la docilité et à la résignation ? C’est dans cette perspective que je vous propose d’explorer une disposition affective qui est le moteur de toute résistance et de toute action transformatrice : l’espoir.
Dans l’épisode précédent, nous avions vu quelques arguments qui nous invitent à nous méfier de l’espoir. Car lorsqu’il consiste à attendre que quelque chose arrive en se berçant du plaisir consolateur du fantasme, l’espoir comme le désespoir est une manière de renoncer à l’action. Mais il y a une autre forme d’espoir, sans doute plus difficile à cultiver mais indispensable pour résister aux formes d’oppression que nous subissons.
Dans ce second volet, je vous propose d’aborder l’espoir non pas comme l’attente incertaine d’un avènement futur mais comme une certaine manière de percevoir le présent. Cette forme émancipatrice de l’espoir émerge d’abord des actions qui nous permettent de nous ré-approprier – au présent – notre pouvoir de penser et d’agir. Et je vous propose d’explorer cette idée en nous appuyant sur les observations de la penseuse activiste américaine : Starhawk.
Accompagnez et prolongez votre écoute avec le bonus de l’épisode : la transcription joliment mise en forme par Hélène Francqueville, ainsi que des textes complémentaires.